La forêt

> Des espaces forestiers emblématiques porteurs de savoir-faire, touchés par des mutations en cours



Gestion forestière monoculturale et peu diversifiée qui contraste avec les paysages forestiers locaux

| © géoportail



En quelques chiffres :

• Surfaces de coupes rases en 2016 : 2 400 ha (soit env. 1% des forêts chaque année).

• Forêt privée généralement monospécifique très morcelée notamment en Petite Montagne.

• Les parcelles monospécifiques créent de forts contrastes dans le paysage par leur géométrie marquée. Leur composition peu diversifiée ne permet pas une richesse écologique importante et les coupes rases ont un impact brutal sur le paysage et les milieux.

Sources : géoportail et https://draaf.bourgogne-franche-comte.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/Presentation_de_la_foret_cle8bc5d9.pdf


Impact des ravageurs et maladies liées au changement climatique

| © géoportail

En quelques mots et chiffres :

• Les peuplements monospécifiques sont plus vulnérables aux attaques de ravageurs car ceux-ci se déploient plus aisément d’un sujet à l’autre.

• La plantation ancienne d’essences inadaptées aux milieux favorise la vulnérabilité des espèces au changement climatique et attaques de ravageurs.

• Changement climatique et épisodes de fortes sécheresses qui s’accumulent, en particulier : 2018, 2019, 2020 > Stress hydrique > Affaiblissement > Etat de crise sanitaire forestière : épidémie de scolytes, charalose, pyrale.

• Épidémie surtout visible sur le 1er et le 2nd Plateau - Volume de bois scolyté de sept. 2018 à sept. 2021 : près de 7 millions de m3 pour l’ensemble de la région Bourgogne-Franche-Comté.

Sources : https://draaf.bourgogne-franche-comte.agriculture.gouv.fr



Gestion vivrière de la forêt et de l’arbre hors forêt qui disparait

| © Karolina Samborska

En quelques mots :

• Dans les vallées du Doubs et de la Loue, l’exploitation du saule disparaît, des actions sont mises en place pour relancer l’activité paysanne.

• Des grands massifs forestiers évoluent d’une exploitation vivrière intensive vers des modèles plus adaptés aux milieux et au changement climatique.

• Dans le Haut-Jura, un propriétaire possède en moyenne 3 ha de forêt ( la majorité des parcelles ont une surface inférieure à 1 ha).

• Près du tiers de la superficie forestière du département est considérée comme difficile à exploiter, ce qui favorise l’abandon de leur gestion.


Des modèles de gestion vertueux et emblématiques des forêts jurassiennes qui se maintiennent

| © Karolina Samborska

En quelques mots :

• Les forêts publiques (communales et domaniales) : 125 000 ha soit la moitié de la surface forestière du Jura. Ces forêts gérées par l’ONF1 voient leur modèle évoluer de plus en plus vers une gestion durable (futaie irrégulière, plantation de nouvelles espèces pour s’adapter au changement climatique).

• Document de gestion et de protection : Le Schéma Régional de Gestion Sylvicole de la région Bourgogne-Franche-Comté devrait voir le jour en 2023. Le Bois du Jura est une AOC2 depuis 2019.



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